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Voies Tressées : un concert où les voix se relient et s’élèvent





Les ateliers Voies Tressées ont trouvé leur plein aboutissement lors du concert d'Élisa ARCINIEGAS au Grillen à Colmar, dans une ambiance profondément humaine et vibrante. Ce moment fort a été bien plus qu’un simple concert : un acte d’intégration sociale, un espace d’expression partagée entre des artistes demandeurs d’asile* et un public engagé, touché, participatif.


Les paroles des chansons, écrites au fil des ateliers par les participants eux-mêmes – tous en demande d’asile* – ont été reprises par la salle, dans un élan collectif . Cette résonance entre les voix de ceux qu’on entend si peu et celles du public a créé une passerelle, un pont tissé de récits, d’espoir et de dignité.



L’artiste Elisa, à l’initiative de ces ateliers, a su insuffler un cadre artistique exigeant et bienveillant. Elle a invité des amis musiciens pour accompagner les artistes sur scène, leur offrant ainsi un écrin musical de qualité professionnelle. Les morceaux interprétés étaient le fruit d’un véritable travail de co-création : compositions musicales d’Elisa et paroles issues de l’expérience singulière et souvent douloureuse des artistes.


Ce projet incarne avec justesse la mission que nous portons : considérer avant tout le mieux-être de la personne, redonner voix et visibilité à ceux qui sont à la marge, et bâtir des espaces où chacun peut, au-delà de son statut, être reconnu comme un sujet à part entière.

C’est cette vision de la dignité partagée que nous continuerons à défendre, notamment à travers le soutien à ces démarches artistiques puissamment transformatrices.



Les ateliers Voies Tressées ont repris depuis deux semaines, chaque mercredi, portés par l’élan né du concert au Grillen. L’énergie collective, la confiance tissée entre les participants et l’écho positif du public ont créé un désir commun de poursuivre cette aventure artistique et humaine.


Ce nouveau cycle d’ateliers s’inscrit dans la continuité du projet : offrir un espace d’expression, de création et de lien à des personnes en situation de demande d’asile. Chaque rencontre devient un moment d’écoute, de partage de récits, de construction musicale, où la voix de chacun trouve sa place, sa force, sa légitimité.



Un futur événement est en gestation — encore à l’état d’envie, de possible, mais déjà nourri par l’enthousiasme de tous. Ce qui se joue ici va bien au-delà de la musique : c’est une expérience de réparation symbolique, de reconnaissance sociale, et de création de lien avec le territoire.


Soutenir cette démarche, c’est croire en la puissance de l’art comme vecteur d’inclusion, c’est miser sur des talents invisibles qui ne demandent qu’à éclore, c’est faire de la culture un levier de transformation sociale réelle.


Merci à Anne BETOUX, Intervenante sociale au sein de Dispositif Asile et Réfugiés du pôle Sociale Appuisolidarites de la Fondation de la maison du Diaconat de Mulhouse pour se beau projet.


  • De CADA HUDA de Colmar.

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