Première balade en péniche: un moment suspendu malgré la pluie
- Christophe Mortier
- il y a 11 heures
- 2 min de lecture
Ce jeudi, c’est une petite parenthèse de répit que nous avons partagée avec plusieurs résidentes du CHRS et deux bénévoles précieux du CSC Lavoisier Brustlein, William Daudin et Philippe. Un moment simple, humain, et pourtant si essentiel.
Après une petite confusion logistique – deux groupes inscrits sur le même créneau – nous avons finalement pu embarquer pour cette première balade en péniche. Malgré une météo capricieuse, la pluie n’a pas réussi à entamer l’enthousiasme du groupe. Bien au contraire. Casquette de capitaine vissée sur la tête, nous avons même eu la chance de prendre la barre, de manœuvrer un instant, de rêver un peu d’évasion.
Besa, Hanane, Fatma, Nadia et Sarah (discrète mais bien présente), Dominique et moi étions là. Salomé était inscrite mais n’a finalement pas pu venir. Ce sont ces petits détails qui rappellent aussi la fragilité de certains équilibres.
Autour d’un café, de quelques douceurs partagées, les échanges se sont ouverts, fluides, sincères. On a parlé de tout, de rien, de ce qui pèse, de ce qui allège. Ces instants de respiration sont précieux, d’autant plus pour ces femmes confrontées au quotidien à la maladie, au handicap, ou à la charge mentale d’une monoparentalité.
C’est justement pour cela que ce cycle a vu le jour : offrir des bulles d’oxygène, permettre à ces mères et pères courage de souffler un peu, de se recentrer, de retrouver l’espace d’un instant une forme de légèreté.
La prochaine escapade est prévue en juin, cette fois avec les messieurs de ces dames, eux aussi en quête – et en besoin – de répit. Car accompagner un proche, c’est aussi souvent s’oublier soi-même.
Merci au CSC Lavoisier Brustlein pour ce partenariat porteur de sens entre association, et à toutes celles et ceux qui rendent ces moments possibles.
